Une dépêche mensongère de l'AFP a relayé une information fausse sur une prétendue toxicité de la cigarette électronique. C'est grave. Le web - et UnAirNeuf.org notamment - sont moins susceptibles de vous enfumer !
Voici ce qu'en rapporte France Inter dans son émission scientifique La Tête au Carré :
Damien Mascret du Figaro Santé a tenu aussi à communiquer un rectificatif (sur iTélé) :
Fausse alerte sur la e-cigarette - Damien Mascret, Figaro Santé, 2 décembre 2014
L'initiative citoyenne européenne EFVI visant à demander aux parlementaires européens de revoir la révision de la Directive "Tabac" dans un sens plus favorable à la cigarette électronique n'a pas atteint le score suffisant. A priori la Directive de 2014 - qui aboutit au bannissement de fait du commerce des cigarettes électroniques, de toutes celles que nous connaissons - ne sera pas contestée de cette façon.
En France, le niveau de signatures atteint 51,3 % du seuil requis et au plan européen seulement 18,2 %.
Nous pouvons en tirer plusieurs enseignements.
La grande majorité des vapoteurs est inconsciente des enjeux. Sauf en Espagne, où des campagnes de dénigrement ont pu déniaiser les amateurs de cigarette électronique, le mouvement citoyen des vapoteurs reste le fait d'un petit nombre, quelques pourcents. Pour la plupart des utilisateurs actuels ou potentiels, il est impensable que l'on puisse les empêcher de vapoter, d'utiliser un produit de consommation courante sans risque établi. Pour eux réveil sera douloureux, et il sera trop tard pour se plaindre alors.
Les lobbys ont gagné une bataille : le lobby du tabac certes, mais aussi le cartel pharmaceutique, qui reste la plus importante source de corruption mondiale. Ces industries disposent de budgets quasi illimités pour défendre leurs intérêts ; notamment en disposant de relais auprès des représentations nationales et européennes comme auprès des gouvernement ou via les dealers d'opinion médicaux et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Leur travail de sape et de désinformation est diversifié, constant, systématique et organisé.
Face aux puissances de l'argent, la prochaine bataille sera juridique. L'histoire a montré avec le cas du Snus (tabac oral vendu en Scandinavie) que même la Cour Européenne de Justice pouvait cautionner des interdictions contraires à l'intérêt de la santé des fumeurs. Mais l'étendue du scandale sous nos yeux et les réseaux de communication rendront sa répétition difficile dans le cas de la cigarette électronique. L'immense majorité des experts scientifiques ayant étudié la cigarette électronique et son impact sanitaire sont ouvertement opposés aux magouilles et à la désinformation présentes. Le coût pour TOUS LES ACHETER sera dissuasif. Les juges décideront en fonction du Droit, éclairés par les faits établis faisant consensus dans la communauté scientifique. Il n'en manque pas dorénavant.
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Nous sommes tous, tôt ou tard et pour autant de raisons, amenés à consulter un médecin traitant, voire un spécialiste ou d’autres acteurs du domaine de la santé.
L’automne, avec ses petits et grands soucis, étant une saison coutumière de ce genre de démarche, l’Association Indépendante des Usagers de Cigarette Électronique (AIDUCE) vous propose de participer à une vaste campagne de sensibilisation – non limitée dans le temps – auprès des acteurs de santé du terrain.
Nous savons tous, à des degrés divers, ce que nous devons à la vape. Et nous souhaitons tous que ce moyen original de sortir tout ou partie du tabagisme reste accessible dans la richesse d’une diversité permettant à chacun de trouver « sa vape ».
Et s’il est vrai que la vape n’est pas davantage un médicament qu’un dérivé du tabac, il n’en reste pas moins que le secteur des soins de santé est l’un des premiers concernés par ses implications.
Quelqu'effets positifs qu’il puisse par ailleurs constater ou reconnaître, il ne s’agit pas de demander à un médecin de trouver anodin le fait de s’envoyer un aérosol dans les bronches. Il s’agit de lui apporter, s’il le souhaite, les moyens d’une meilleure connaissance de la vape. De façon à engendrer un dialogue constructif au niveau du binôme le plus concerné qui soit.
Au niveau du binôme le plus efficace pour sauvegarder et faire évoluer positivement une vape de qualité, au service de l’ensemble de la société.
PRATIQUEMENT
Sans doute bon nombre d’entre nous l’aura-t-il déjà fait, mais tout le monde n’en a pas eu l’opportunité : profitez-en donc pour signaler à votre médecin ou autre professionnel de santé, que vous avez adopté la vape et parlez-en ouvertement avec lui. D’adulte responsable à adulte responsable.
Proposez-lui de découvrir les fascicules « Guide simplifié » et « Modèles » ainsi que les « Mag Hors-série » n° 2 et 3, téléchargeables ci-dessous au format .pdf
Le mieux étant, ça va de soi, de les avoir imprimés au préalable de façon à les avoir avec vous au moment opportun.
Signalez-lui que d’autres fascicules sont disponibles, davantage tournés vers l’utilisateur et que vous êtes à sa disposition pour lui en fournir quelques exemplaires si besoin.
N’oubliez pas que dialoguer consiste à accepter la contradiction : si vous pouvez lui apporter votre témoignage ainsi que vos connaissances techniques, votre vis-à-vis reste – sauf à être vous-même de la partie – un professionnel plus compétent que vous en matière de santé.
Informez-vous au préalable. Non seulement ça ne fait jamais de tort, mais surtout votre bonne connaissance de la vape vous permettra d’apporter des réponses fiables aux questions qui vous seront posées.
Au besoin, avouez votre ignorance : postposer une réponse fondée vaudra toujours mieux que répondre à-côté de la plaque dans l’urgence.
Faites-nous part – en réponse à ce communiqué – de vos retours d’expérience. Ils aideront tout le monde à progresser.
Note : Les législations belges et françaises diffèrent. Vous trouverez dans le document La législation de la vape en Belgique un résumé de la législation belge en la matière, concocté par la section AIDUCE belge à partir de différents articles et textes législatifs. N’hésitez pas à l’imprimer pour le joindre aux fascicules.
RESSOURCES
Note : ces fichiers sont très lourds à imprimer !
Si vous rencontrez des problèmes d’impression, adressez-nous un courriel aux adresses [email protected] ou [email protected] en fonction de votre aire géographique. Nous envisagerons ensemble la meilleure façon pour vous venir en aide. Vous pouvez bien sur nous contacter à la même adresse mail pour toute autre question.
RESSOURCE COMPLÉMENTAIRE
En Belgique, le Professeur Bartsch (Service de Pneumologie, ULg) est une référence en matière d’e-cigarettes. Vous et vos interlocuteurs trouverez ici le résumé sous forme de diaporama de son exposé « La cigarette électronique : situation en Belgique ».
La Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OM$) pour la lutte antitabac (CCLAT/FCTC) a tenu sa sixième session à Moscou du 13 au 18 octobre 2014. Voici un extrait du rapport de la Commission A - Point 4.4.2 Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne contenant pas de nicotine [1] : il y apparaît clairement que la réduction des risques sanitaires des fumeurs ne fait pas partie des objectifs prioritaires d'une organisation se prétendant en charge de la Santé Publique.
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La Conférence des Parties, rappelant sa décision FCTC/COP4(14), dans laquelle elle a prié le Secrétariat de la Convention d’établir conjointement avec l’initiative de l’OMS pour un monde sans tabac un rapport exhaustif, fondé sur l’expérience des Parties, sur la question des inhalateurs électroniques de nicotine, y compris les cigarettes électroniques, que la Conférence des Parties examinerait à sa cinquième session ;
Rappelant sa décision FCTC/COP/5(10), dans laquelle elle a prié le Secrétariat de la Convention d’inviter l’OMS à recenser les options e n matière de lutte contre les inhalateurs électroniques de nicotine et à examiner les nouvelles données sur les effets de ces dispositifs sur la santé ; et de présenter les résultats de ces travaux à la sixième session de la Conférence des Parties ;
Constatant que les Parties ont adopté diverses stratégies de réglementation des inhalateurs électroniques de nicotine, comme l’interdiction complète de leur vente, l’adoption d’une réglementation analogue à celle applicable à la commercialisation des médicaments, leur contrôle en tant que produits du tabac, voire aucun contrôle du tout;
Notant que le rapport présenté par l’OMS à la Conférence des Parties à sa sixième session (document FCTC/COP/6/10) résume le débat de santé publique, montre le caractère limité des données sur les inhalateurs électroniques de nicotine et présente aux Parties à la fois des objectifs généraux et des options spécifiques en matière de réglementation,
1. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION le rapport figurant dans le document FCTC/COP/6/10 et invite les Parties à en prendre bonne note ;
2. INVITE les Parties à envisager, lorsqu’elles s’attaquent au problème des inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine, de prendre des mesures telles que celles indiquées dans le document FCTC/COP/6/10 pour atteindre au moins les objectifs suivants, conformément à la législation nationale :
3. INVITE les Parties à envisager d’interdire ou de réglementer les inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine, y compris en tant que produits du tabac, médicaments, produits de consommation ou autres catégories de produits, le cas échéant, en s’attachant à assurer un haut niveau de protection de la santé humaine ;
4. INVITE INSTAMMENT les Parties à envisager d’interdire ou de restreindre la publicité en faveur des inhalateurs électroniques de nicotine, la promotion et le parrainage ;
5. INVITE les Parties et l’OMS à surveiller intégralement l’utilisation des inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine, en incluant les questions pertinentes dans toutes les enquêtes opportunes ;
6. PRIE le Secrétariat de la Convention d’inviter l’OMS à établir un rapport d’experts, avec des scientifiques indépendants et des membres des autorités de réglementation concernées, pour la septième session de la Conférence des Parties, en présentant les toutes dernières données concernant les effets des inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine sur la santé, leur rôle éventuel dans le sevrage tabagique et leur impact sur les me sures de lutte antitabac, puis d’évaluer les options pour atteindre les objectifs indiqués au paragraphe 2 de la présente décision et d’examiner les méthodes d’analyse de la composition et des émissions de ces produits.
Référence
Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes était l’invitée, le 30 septembre dernier, de l’émission « La preuve par 3 » sur la chaîne Public Sénat [1].
Il se confirme que la Ministre n'a encore, depuis des années, jamais RIEN VOULU comprendre le phénomène de la cigarette électronique (car nous n'osons penser qu'elle en serait incapable). Elle a certes bien écouté les non fumeurs faisant leur pelote de subvention pour leur guerre contre "le tabac" (sic) ; il devient urgent qu'elle ait l'humilité d'écouter ce que les vapoteurs, qui sont quand même des millions d'électeurs, ont à lui dire. Ils ne lâcheront pas ce qui sauve leur peau.
Credit : Radagast Yontalama
Michel Grossiord (MG), Public Sénat
Marisol Touraine, vous voulez que les bébés qui naissent aujourd'hui soient la première génération de non-fumeurs. Vous avez présenté un certain nombre d'objectifs, de mesures, dont une qui fait polémique. C'est votre manière, dit-on, de stigmatiser le vapotage. Ça crée beaucoup de remous...
Perrine Tarneaud (PT), Public Sénat qui précise être "un petit peu" fumeuse
Est-ce que le vapotage n’est pas finalement le meilleur moyen de lutter contre la consommation de tabac ?
Marisol Touraine (MT)
Je voudrais que l'on parle du tabac et du plan Tabac, du plan anti-tabac, parce que c'est ça l'essentiel. Mais je réponds à votre question.
PT : Oui, parce qu'il y a beaucoup de questions, notamment sur le vapotage.
MT : J’ai dit les choses de manière extrêmement claire. Il faut distinguer ceux qui fument déjà, et pour eux la cigarette électronique c’est très bien. Si cela leur permet d’arrêter ou de passer de la cigarette classique, du tabac qui est très nocif, à quelque chose qui est moins nocif pour eux, formidable. Je le soutiens, je l’encourage. Mais en revanche pour ceux qui ne sont pas encore entrés dans le tabac, ma préoccupation c’est que le vapotage ne soit pas la porte d’entrée. Il y a une étude du Haut Conseil pour la Santé Publique, qui dit : “Attention”. Attention parce qu’au fond on est en train de créer autour de la cigarette électronique, de nouvelles habitudes, de nouveaux gestes qui peuvent encourager les jeunes.
PT : Mais il y a rarement des personnes qui passent de l’e-cigarette au tabac ?
MT : Si il y en a, justement. Parmi les jeunes il y en a.
PT : Est-ce qu'il y a des études sur ce point là ?
MT : C’est l’étude du Haut Conseil de Santé Publique que je vous évoque [2, 3]. Mais l’essentiel pour moi n’est pas là. L’essentiel c’est de mener une bataille résolue et ferme contre le tabac. Parce que le tabac ce sont 73 000 personnes qui meurent chaque année. Le tabac, c’est une personne qui meurt toutes les 7 minutes. Et pour prendre une image un peu frappante, le tabac c’est comme si, chaque jour, un avion s’écrasait avec 200 personnes à bord. Evidemment on ne le supporterait pas. Il y a dix ans on a pas supporté cela pour les accidents de la route, qui pourtant maintenant font vingt fois moins de morts que le tabac. Il est temps, plus que temps, et c’est ce que disent les associations, de mobiliser l’ensemble des leviers que l’on pourrait avoir.
MG : On est bien d'accord. On est assailli de messages de vapoteurs.
MT : Préoccupons-nous des fumeurs, préoccupons-nous de ceux qui tombent malades, qui ont des cancers ou d’autres maladies contre lesquelles il faut évidemment se battre pied à pied.
PT : Les chiffres que vous venez de citer sont évidemment insupportables et dramatiques. Dans ce cas pourquoi ne pas augmenter tout simplement,drastiquement, considérablement le prix des paquets de cigarettes ?
MG : C’est la mesure la plus efficace.
MT : C'est une option... [se reprenant] Cela aurait été une option. Le prix du tabac, le prix du paquet de cigarette est en France déjà l’un des plus élevés. Ce qui disent toutes les études, absolument toutes les études, c’est qu’il n’y a pas une mesure qui marche.
PT : Quand même…
MT : Ce qui disent toutes les études, dans tous les pays du monde, ce qu’il faut c’est avoir un plan cohérent qui permette de jouer sur plusieurs leviers. C’est pour ça que la présidente de la Ligue contre le Cancer, le Président de l'Alliance contre le tabac, que l'ensemble des associations qui sont impliquées ont salué ce plan parce que pour la première fois depuis des années on a un ensemble de mesure. Le paquet neutre, c'est un changement, un bouleversement qui va s'installer dans notre pays mais le paquet neutre seul n’est pas la mesure miracle. Il faut montrer une détermination collective à ne plus accepter les ravages du tabac, comme il y a dix ans il y a eu une détermination collective à dire “les accidents de la route, ça suffit”. Les jeunes de vingt ans qui meurent dans des accidents de voiture, ça suffit.
PT : Tout à l'heure, vous avez parlé d’une certaine nocivité de la cigarette électronique. Quel danger représente-t-elle exactement ?
MT : Je vois que vous avez une préoccupation pour la cigarette électronique.
PT : Oui, parce que on a reçu des tonnes de messages et on a dit qu’on allait y répondre.
MT : Je n’en doute pas, mais il ne faut pas - comment dire ? - confondre l’essentiel et l’accessoire. L’essentiel du plan c’est de se battre contre le tabac et le tabagisme. C’est de faire reculer le tabagisme.
MG : Oui mais la e-cigarette est une solution disent certains.
MT : Pour ceux qui fument déjà !
PS : C’est déjà énorme Marisol Touraine !
MT : Mais cela n’est pas remis en cause.
PT : On a tous autour de nous des exemples de personnes qui ont arrêté la cigarette grâce à la cigarette électronique.
MT : Dites moi concrètement en quoi les mesures qui ont été annoncées vont empêcher les vapoteurs de vapoter ? Je voudrais quand même avoir une réponse parce que, à vous écouter et à voir les réseaux sociaux…
PT : Par exemple, on a vu dans le reportage que l'on vient de diffuser ce monsieur qui disait "Bon, voila, maintenant je suis obligé d'aller fumer ma cigarette électronique sur le trottoir avec les autres fumeurs, et du coup, cela peut m'inciter à reprendre la cigarette."
MG : "Ça m'expose au tabagisme passif."
MT : Ecoutez, franchement... il peut vapoter ! Lorsqu’il n’y avait pas de vapoteuses, il y a un an, ou un an et demi, il pouvait tenir dans son bureau sans fumer pendant deux heures, trois heures, quatre heures… Je suis étonnée de voir que tout d’un coup il faudrait ne mettre aucune limite. Il ne s’agit pas d’interdire, il s’agit d’encadrer. Vous savez, moi, je ne considère pas du tout qu’il faille multiplier les contraintes, interdire pour interdire. Il s’agit simplement de fixer des règles. Il y a beaucoup de domaines dans lesquels il y a des règles et je ne vois pas pourquoi, pour la cigarette électronique, il faudrait considérer que c’est l’absence complète de règles qui est la seule solution. Je ne parle pas d’interdiction, je parle d’encadrement.
MG : Très bien.
PT : Une dernière question sur les vapoteurs. Est-ce que vous allez les recevoir ?
MT : Oh, s'ils veulent que je les reçoive…
PS : Ils vous ont fait plein de demandes … vous avez refusé de les recevoir alors que vous avez rencontré les buralistes.
MT : Alors que je rencontre les personnes qui travaillent dans le milieu de la vente du tabac …
PT : Votre porte est ouverte …
MT : Ma porte est toujours ouverte.
MG : Il y a un lobby des vapoteurs comme il y a un lobby des cigarettiers ?
MT : Surement. Mais vous savez …
PS : Vu le nombre de messages que l’on a reçu, je peux vous dire...
MT [lui coupant la parole] : Oui... Mais nous avons fait des études, je veux le dire ; y compris aux vapoteurs. Nous avons fait des études avant de lancer notre réflexion et l’élaboration de nos propositions et plus de 55% des vapoteurs souhaitent qu'il y ait des règles qui soient fixées. Donc on peut toujours expliquer que personne ne supporte aucun encadrement, la réalité est différente.
"Marisol Touraine est l'invitée de Tous politiques" France Inter Dimanche 18h10 à 19h,
falken du forum Aiduce (sur inscription).
Un petit mot après avoir visionné le replay et avant d'aller soulager mon estomac assez agité par ce que je viens d'entendre
Incompétence sur le sujet de la vape, mépris insultant affiché pour les citoyens (je suis passé de citoyen comparé à un "héroïnomane" à un citoyen dont les préoccupations et la liberté est "accessoire" et la représentation se traite en levant les épaules), un plan d'action incohérent rejetant les études et les faits. Après "les Pigeons", "les Autruches", François Hollande va-t-il serrer la main "des Accessoires" ?
~ Remarques ~
La journaliste dit "la porte est ouverte" et MST répond "la porte est toujours ouverte" (à 8 mins 39 sur la vidéo). Depuis un an et demi, l'Aiduce demande une entrevue avec MST et son cabinet a toujours fait la sourde oreille. Il a même été jusqu'à refuser la présence de l'Aiduce lors de l'annonce du Plan National de Réduction du Tabagisme alors que d'autres associations avaient fait ce qu'il fallait pour qu'elle y soit. Après ça, elle vient dire que sa porte est ouverte : ouverte pour qui elle veut seulement.
Mise à jour 24/10/2014
Références
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Faut-il redouter la mainmise de l'industrie du tabac sur le marché de la cigarette électronique ? C'est la fantasme des zélotes de l'industrie anti-fumeurs et autres prétendus experts en Santé Publique. Selon ces derniers, Big Tobacco chercherait à protéger son commerce morbide en attirant les jeunes vers la dépendance au tabagisme via la cigarette électronique.
Il apparait que cette crainte est infondée :
Mais pour des raisons tant industrielles que de circuits de commercialisation, ce sont seulement ces "cigalikes" que sont capables de proposer les fabricants de cigarettes.
Une récente étude présentée par l'analyste Bonnie Herzog de Wells Fargo aux USA [2], considérée comme la référence sur ce sujet, montre que non seulement le marché des systèmes ouverts qu'en France on nomme maintenant "Vaporisateur Personnel" a dépassé celui des cigarettes électroniques d'entrée de gamme, mais qu'en outre la croissance du premier - 1,5 milliards de dollars en 2014 - dépasse celui du second - estimé à (seulement) 1 milliard de dollars pour l'année en cours :
En France, l'étude ETINCEL de l'OFDT a montré de façon similaire que le marché des cigarettes électroniques jetables (ressemblant à des cigarettes de tabac) était mineur [3] :
"Le marché des cigarettes électroniques jetables apparaît très minoritaire : seuls 4 % des usagers dans le mois utilisent ce type de produit, qui est vendu dans une perspective d’essai plus que de fidélisation."
Ceci est très préoccupant pour les cigarettiers. Et très positif pour ceux qui oeuvrent à la santé des fumeurs. Il reste à expliquer pourquoi tant de dénigrement à l'encontre des vapoteurs et à ce dispositif qui leur sauve la vie. D'après vous ?
Références
Madame Marisol Touraine à l'occasion de la présentation du Plan National de Réduction du Tabagisme :
« J’ai choisi mon camp - c’est celui de la santé publique - et je sais pouvoir compter sur le soutien des Français. »
Réaction de Brice Lepoutre, président de l'AIDUCE interrogé par France Info le 25 septembre :
« On interdit la vape dans tous les lieux publics : c'est criminel.
Il n'y a pas d'autre mot, c'est criminel ».
Ce qui apparaît évident, c'est que notre sinistre ministre persiste à soutenir les palliatifs de nicotine des laboratoires pharmaceutiques, qui n'ont plus la cote du tout auprès des fumeurs (30 % de baisse par rapport à 2013) :
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Cette semaine, les associations indépendantes européennes de vapoteurs (dont AIDUCE pour la France) ont fait parvenir
une nouvelle lettre au Dr Chan, directrice de l’OMS
(Organisation Mondiale de la Santé).
Le 22 septembre 2014,
Dr Chan,
Les vaporisateurs personnels n’ont entraîné à ce jour ni morts, ni maladies. Par contre, des millions de personnes meurent à cause de la fumée de tabac, des voitures et de la pollution industrielle. La vape n’est peut-être pas un remède miracle, mais elle aura certainement un impact sur la réduction du taux de mortalité. La seule question est de savoir combien de vies pourront être sauvées par ce moyen. Même s’il ne s’agissait que d’une seule vie, cela aurait certainement plus de valeur que le désagrément que la vue d’une vapeur occasionnerait chez quelques spectateurs. Vous ne pouvez pas croire sérieusement qu’un tel désagrément visuel vaille plus que la vie humaine elle-même, même la vie d’un fumeur tant méprisé.
Il est remarquable que partout où le vapotage prend de l’essor, les ventes des produits du tabac baissent considérablement. Alors comment est-il possible de prétendre que le VP « renormalise le tabagisme » (pour utiliser une expression qui signifie en fait « provoque une gêne visuelle ») ? Si vous aviez raison, nous assisterions à une augmentation des ventes de produits du tabac (ce qui serait en effet une menace pour la santé publique) ; mais comme c’est le contraire qui se passe, le seul problème causé par le VP est en fait le désagrément ressenti par certains de ceux qui en sont témoin.
Vous devez être consciente que la révolution de la vape a été initiée et entièrement financée par les vapoteurs eux-mêmes. Les contribuables n’y ont pas versé un sou. Pourtant, vous exhortez les gouvernements à dépenser d’énormes sommes pour limiter ou interdire la vape, privant ainsi les fumeurs de la voie de sortie qu’ils ont choisie ; et pour financer des campagnes de désinformation affirmant que vapoter est aussi dangereux que fumer — juste parce que certaines personnes ne souhaitent pas voir de vapeur ?
La santé publique ne bénéficierait-elle pas d’une utilisation plus judicieuse des fonds publics ? Pourquoi ne pas proposer une réglementation appropriée étayée par des études scientifiques objectives, en tenant compte de toutes celles qui existent déjà ? Plutôt que de réagir de façon hystérique contre quelque chose parce qu’elle ne provient pas de l’industrie pharmaceutique et n’a pas suivi le parcours d’autorisation classique, pourquoi ne pas prendre le temps nécessaire pour consulter toutes les parties prenantes, y compris les vapoteurs eux-mêmes, et ce afin de trouver la meilleure façon de développer le potentiel qu’a cette nouvelle technologie pour sauver de nombreuses vies ? Pourquoi, au contraire, essayez-vous de l’écraser sous le poids de diktats injustifiés et liberticides ?
L’OMS semble convaincue que les fumeurs sont des patients ne pouvant être abordés que par un traitement médical: ’ils le refusent (ou si, comme c’est beaucoup plus souvent le cas, il se révèle inefficace) et si, comme des enfants réfractaires, ils osent chercher une autre solution, alors, aussi efficace soit-elle, cette solution doit être éliminée, et peu importe le coût économique et humain.
En tant que représentants des millions de vapoteurs d’Europe et en tant que vapoteurs nous-mêmes, nous avons expérimenté l’inefficacité des produits pharmaceutiques qu’on nous a prescrits. Vous ne pouvez ignorer que, malgré la publicité de leurs fabricants, leur taux de réussite est désastreux. Vous aurez noté que, en dépit de la promotion (souvent onéreuse) de ces produits par les services de santé publique, le tabagisme stagne dans la plupart des pays et est même en augmentation parmi les jeunes. Vous aurez même pu remarquer trois grandes exceptions: les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, où la consommation du tabac est en baisse. Ce n’est sûrement pas un hasard si ce sont des endroits où la vente des e-cigarettes est relativement libre et en conséquence a fortement augmenté.
Bien sûr l’OMS peut être félicitée d’avoir promu des mesures qui protègent les non-fumeurs du tabagisme passif. La cigarette électronique présentant le potentiel pour remplacer la consommation du tabac fumé, vous devriez donc accueillir avec satisfaction les études scientifiques qui démontrent que le vapotage passif est à la limite du cliniquement mesurable. Alors, pourquoi affirmez-vous le contraire ? Pourquoi considérez-vous les vapoteurs comme aussi dangereux pour leur entourage que les fumeurs ; pourquoi les traitez-vous tous comme parias ?
Pourquoi avez-vous permis à un de vos fonctionnaires de proclamer que « L’aspect le plus dangereux de ce produit [l’e-cigarette] est que la nicotine va directement dans les poumons tandis que les cigarettes classiques ont un filtre » ? Et à un autre d’affirmer qu’« un marketing intelligent et une information insuffisante sur la teneur en nicotine des cigarettes électroniques ont créé une fausse impression que ces dispositifs ne sont pas aussi nocifs que les cigarettes classiques » ? Ou encore à un autre d’offrir à la commission ENVI du Parlement européen une présentation qui, selon les spécialistes, consistait à ne mettre en avant que les aspects négatifs des études afin d’affirmer que les VPs sont nocifs, tout en omettant délibérément de mentionner toutes celles qui suggèrent qu’elles pourraient être utiles pour aider les gens à cesser de fumer ?
Êtes-vous surprise que nous soyons en colère parce que votre organisation ne tient aucun compte des personnes les plus directement concernées : les vapoteurs ; parce qu’elle les considère comme des caniches de l’industrie du tabac, alors qu’en fait, nous sommes extrêmement méfiants envers eux ; et enfin parce que votre organisation présente tous les indices d’une promiscuité malsaine avec les intérêts de l’industrie pharmaceutique ?
Après sept années de recherches scientifiques, quelle valeur pouvons-nous accorder au récent rapport de l’OMS qui prétend « Nous n’en savons pas assez » ? Ne semblerait-il pas plutôt que l’OMS ne veuille pas savoir ? Le seul argument de fond pour soutenir les mesures draconiennes qu’elle propose, c’est qu’il y aurait une certaine ressemblance visuelle avec le tabagisme. De plus, l’OMS semble ignorer totalement les résultats d’études effectuées par des scientifiques de renom qui démontrent que les VPs offrent des possibilités exceptionnelles en terme d’amélioration de la santé publique, et que - si son utilisation était encouragée - ce potentiel pourrait être énorme. L’OMS semble se baser sur l’ignorance pour formuler ses mesures infondées. Les participants à la prochaine conférence COP 6 ne méritent-ils pas des conseils fondés sur des données concrètes plutôt que fantasmées ?
En attendant, les fumeurs, sans l’appui des autorités de la santé ni subvention du Trésor public, adoptent les cigarettes électroniques et leurs variantes plus évoluées pour réduire sensiblement ou cesser complètement leur consommation de tabac. Dans certains pays, où son utilisation n’a pas été outrageusement interdite, ils l’ont fait grâce au Snus, un autre produit efficace pour la réduction des risques. Tout ce que nous demandons, c’est la liberté de continuer à le faire, tandis que, grâce à nos efforts et avec l’appui des organismes de normalisation, nous assurerions la qualité et la sécurité des produits.
La seule question à poser au COP 6 devrait être l’ampleur de l’appui que l’OMS pourrait nous offrir ; et non pas quelles mesures imposer pour nous encourager à retourner au tabac et pour garder les fumeurs dans les griffes de puissants intérêts industriels.
Pourquoi ne pas montrer que vous êtes ouverts non seulement aux intérêts commerciaux et politiques, mais aussi aux gens ordinaires ? Pourquoi ne pas nous inviter à prendre la parole lors du COP 6 ?
Que Moscou témoigne d’une vraie révolution populaire !
Cordialement,
Hazel Mabe - European Vapers United Network
pour et au nom des associations et organisations indépendantes de vapoteurs de Belgique, Pays-Bas, France, Espagne, Danemark, Allemagne, Autriche, Suisse, Norvège, Finlande, Pologne, République Tchèque et Hongrie.
Sans une initiative citoyenne massive, la réglementation décidée à Bruxelles a signé l’arrêt de mort de la cigarette électronique telle qu’elle est majoritairement adoptée par les fumeurs.
D’ici deux ans, la nouvelle Directive “Tabac” s’imposera juridiquement en France et en Belgique avec le résultat suivant :
Pourquoi désigner des hommes et femmes politiques stupides, incompétents et/ou corrompus, comme le Commissaire Dalli en charge du dossier, démissionné avec pertes et fracas ? Aux chiottes l’Europe des politicards, cette Europe pourrie, captée par les intérêts industriels et qui n’entend plus ses citoyens. Nous mettrons dans l'enveloppe dimanche 25 mai le prospectus de l'EFVI : qu'on ne nous dise pas ensuite que ce vote est NUL...
Pour agir et se faire entendre, c’est ici : http://www.efvi.eu/index.fr.html#sign (se munir de son n° de pièce d’identité).
Note : Une attention particulière aux socialistes du Parlement Européen, qui ont massivement voté pour cette réglementation inique et à Martin Schultz, président de l'Institution (et socialiste), qui avait le pouvoir de reporter le vote et ne l'a pas fait, malgré notre demande exprès et celle de beaucoup d'autres européens.
A lire sur le même sujet
Cigarette électronique : les géants du tabac contre-attaquent
Le Figaro, 16.04.2014
« Il a y a toujours eu des produits du tabac alternatifs à la cigarette, aux États-Unis surtout, commente Daniel Sciamma, le patron de JTI France. Ils n'ont jamais marché, mais la consommation traditionnelle évolue. » Doux euphémisme : l'explosion du marché de la cigarette électronique depuis deux ans est un séisme pour les géants du tabac. Il s'ouvre une boutique d'e-cigarettes tous les trois jours en France, et leur nombre pourrait atteindre 2 500 fin 2014.
Lettre au ministre de ma santé
Nicolas Bedos, Elle, 09.05.2014
« Lettre au ministre de ma santé » : Nicolas Bedos avait ainsi intitulé sa dernière chronique, dans le magazine Elle du 9 mai.
« Chère madame la ministre de la santé, je vous sais gré de vous émouvoir de l'état de mes poumons » y écrivait l'humoriste, qui s'alarmait de la volonté de Marisol Touraine de voir les maires créer des plages et des jardins publics sans tabac ni cigarette électronique, et de carrément interdire cette dernière dans les lieux publics. « Et, cerise sur le gâteau périmé, vous voudriez les empêcher de vapoter à l’air libre ? » La ministre de la santé a répondu dans une lettre publiée sur son blog mardi 12 mai dans le but d'éviter toute banalisation du sujet…
Des experts en désaccord avec les propositions de la Ministre de la Santé concernant la e-cigarette
Gérard Mathern, Jean-François Etter et Jacques Le Houezec, trois spécialistes du tabagisme, ont publié un communiqué pour présenter leur désaccord concernant les propositions restrictives sur l'e-cigarette de la Ministre de la Santé Marisol Touraine.
[Nous partageons totalement leur avis. Tout ce qui nuit à la disponibilité de la cigarette électronique favorise la continuation du tabagisme.]
Étude : les ados moins accros au tabac
Le Parisien, 16.05.2014
C'est sans doute un effet de la cigarette électronique. Selon une étude, les jeunes fument de moins en moins. En un an, l'expérimentation de l'e-cigarette qui débute dès 12 ans a doublé pour battre son plein chez les 16-17 ans : ils sont 53 % à l'avoir tenue entre leurs mains. En parallèle, le nombre d'élèves allumant une cigarette passée la porte de leur établissement a réduit de façon significative. Quand 20 % des 12-15 ans fumaient en 2011, ils sont désormais 11,2 %. Même dynamique au lycée, où 33,5 % des élèves fument en 2014, contre 42,9 % en 2011.
Over 2 million Britons now regularly use electronic cigarettes
ASH UK, 28.04.2014
Usage of electronic cigarettes among adults in Britain has tripled over the past two years from an estimated 700 000 users in 2012 to 2,1 million in 2014. Nearly two-thirds of users are smokers and one third are ex-smokers, an increase in the proportion of ex-smokers compared to previous years. Once again, current use of electronic cigarettes amongst self-reported non-smokers is negligible (0,1 %) and only around 1 % of never smokers report ever trying electronic cigarettes.
Fury as ‘failed’ £ 40k pregnant smoking scheme to be rolled out
Derbyshire Times, 19.03.2014
A ‘failed’ scheme which handed out thousands of pounds of taxpayers’ cash to persuade pregnant mums to quit smoking looks set to be controversially rolled out. A total of 229 women took part in the experiment, which ended last November. Women who quit during pregnancy and for six months afterwards were able to claim up to £ 750. Of the 229 mums-to-be who started on the project, 56 had stopped smoking by the time their babies were born. Just 26 had still stopped six months after their babies were born.
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Note
Ce billet est le 1408e publié par UnAirNeuf.org.
La Directive sur les produits du tabac et les produits connexes a été publiée en français au Journal Officiel de l'Union Européenne :
Sa transposition en Droit français devra intervenir au plus tard le 20 mai 2016.
C'est une magnifique victoire pour les industriels du tabac qui ont réussi à entrainer les décideurs européens à imposer une réglementation des cigarettes électroniques les dénaturant en produits inefficaces pour l'arrêt du tabac. Nous pouvons nous attendre donc à des initiatives des vapoteurs européens qui n'entendent pas crever la bouche ouverte à cause d'une réglementation qui les renvoie dans les trains de la mort :
Cette directive est toxique et criminelle.
Honte à ceux qui l'ont décidée sous l'influence de forces économiques
sans autre moralité que la recherche du profit.
Signez et faites signer l'Initiative citoyenne Européenne EFVI pour le libre vapotage.
Les ventes de produits pharmaceutiques prétendus aides à l'arrêt du tabac continuent leur descente aux enfers en France. Ce graphique vaut mieux que cent paroles [1] :
Par rapport au mois de mars 2013, les baisses sont de 56,5 % pour les timbres de nicotine (patchs) et de 34,4 % pour les gommes à mâcher. Et ce malgré les soldes de printemps (cliché pris à la Pharmacie Segal, Vincennes, le 29.04.2014) :
Et ce ne sont pas les inhalateurs et sprays à la nicotine qui vont sauver la mise de Big Pharma : Nicorettespray a fait un flop monumental lors de son introduction sur le marché français comme le montre ce diagramme des ventes en 2013 :
Ventes inhalateurs et sprays à la nicotine en France en 2013
Les consultations de tabacologie baissent quant à elles de 9,2 % : encore plus que les ventes de tabac. L'obsolescence est en cours malgré les contorsions corporatistes de l'OFT qui sert la soupe à la ministre de la Santé [2]...
Conclusion : moins les fumeurs font confiance aux "solutions médicales", plus ils réduisent ou cessent leur tabagisme. Voila un gisement d'économies pour la ministre de la Santé ;-)
Références
UnAirNeuf.org a été victime d’une cyberattaque extrêmement puissante. Pas seulement notre blog mais les milliers de sites hébergés par Typepad, l’une des plateformes historiques de blogging, basée en Californie. Typepad aurait pu ne pas s’en remettre, d’autres entreprises ont dû s’avouer vaincues suite à bombardement entrainant un déni de service (DDoS). C’est un sérieux avertissement, notamment pour tous les bloggers qui ne disposent pas d’équipes techniques conséquentes ni de dispositifs de protection contre cette nouvelle forme de piratage moderne.
Chute des accès au blog entre le 21 et le 23 avril 2014
Nous n’avons quasiment plus été accessibles durant six jours. Espérons que cela ne recommence pas de sitôt : bravo aux équipes qui ont planché jour et nuit pour la défense du site.
Cela est en outre arrivé juste au moment de la publication sur l’enquête mondiale pilotée par Konstantinos Farsalinos, sur laquelle nous avions longuement travaillé. Il y a des jours où ça ne le fait pas…
Konstantinos E. Farsalinos (1) *, Giorgio Romagna (2), Dimitris Tsiapras (1), Stamatis Kyrzopoulos (1) et Vassilis Voudris (1) ; Characteristics, perceived side effects and benefits of electronic cigarette use: a worldwide survey of more than 19 000 consumers ; Int. J. Environ. Res. Public Health 2014, 11(4), 4356-4373; doi:10.3390/ijerph110404356
1- Centre Onassis de chirurgie cardiaque, Sygrou 356, Kallithea 17674, Grèce ;
2- Abich Srl, laboratoire de recherche toxicologique biologique et chimique, Verbania (VB), Italie ; * Auteur à qui la correspondance doit être adressée ; Courriel : kfarsalinos @ gmail.com
Reçu le 10 février 2014, publié le 22 avril 2014
L'utilisation de la cigarette électronique a augmenté de façon exponentielle au cours des dernières années. Le but de cette enquête était d'évaluer les caractéristiques et les expériences d'un large échantillon d'utilisateurs et d'examiner les différences entre ceux ayant partiellement ou complètement cessé de fumer grâce à l'utilisation de ce dispositif.
Un questionnaire a été préparé, traduit en dix langues différentes et diffusé via une plateforme d'enquête en ligne. Il a été demandé aux utilisateurs de cigarette électronique ("vapoteurs") de répondre quel que soit leur statut relatif au tabagisme alors. Selon leur déclaration, les participants ont été répartis deux sous-groupes : anciens fumeurs ou fumeurs actifs.
Les résultats de cette enquête mondiale d'utilisateurs motivés indiquent que les cigarettes électroniques sont principalement utilisées pour éviter les risques associés au tabagisme. Elles peuvent être efficaces même chez les fumeurs fortement dépendants et sont utilisées comme alternative à long terme au tabagisme.
Des concentrations élevées de nicotine sont utilisées au début du vapotage ; les vapoteurs essaient ensuite de réduire leurs dosages en nicotine, une petite minorité seulement adoptant des liquides sans nicotine. Les effets secondaires sont mineurs tandis que les bénéfices pour la santé sont considérables, en particulier pour ceux qui remplacent complètement le tabagisme par le vapotage. D'autres études en population et interventionnelles sont justifiées.
Mots-clés : cigarette électronique ; e-cigarette ; tabac ; tabagisme ; fumer ; nicotine ; réduction du risque ; santé publique
Traduction française de Luc DUSSART (SFECIG) sous licence Creative Commons 3.0 ;
diffusion non commerciale autorisée en mentionnant la source :http://www.unairneuf.org/2014/04/farsalinos-enquete-mondiale-19000-vapoteurs-ijerph-50830-2014.html)
# Publication traduite en français accès sur inscription
# Tableaux de données: https://drive.google.com/file/d/0B3yIqeeN8W55OE1OOGFha3VaR0E/
# K. Farsalinos Switching from cigarettes to e-cigarettes has significant health benefits, according to a survey of more than 19,000 users, ecigarette-research.com, 22.04.2013
Quelle preuves "scientifiques" convaincront les autorités sanitaires et politiques que vapoter présente actuellement pour les personnes qui s'y engagent les meilleurs chances de succès dans la cessation du tabagisme et qu'à tout le moins cela procède d'une stratégie avérée de réduction du risque ? Cette étude menée par le Dr Farsalinos [1] y participera au premier chef.
Le chiffre principal que nous retiendrons de cette vaste enquête est le fait qu'après en moyenne dix mois de vapotage, 81 % des vapoteurs "motivés" ont totalement renvoyé leur tabagisme dans le passé. Il confirme le score de l'enquête permanente depuis des années sur le forum forum-ecigarette.com à 74 % de taux d'arrêt (sur 13956 déclarations le 18.04.2014) [2]. Il valide aussi les statistiques tenues ailleurs [3, 4, 5].
La principale faiblesse de cette enquête et d'autres sondages vient du fait qu'y répondent principalement les vapoteurs "motivés" et pour l'essentiel inscrits sur des forums d'échange.
Sa force provient du fait qu'il n'existe dans le monde à notre connaissance aucun forum d'échange sur les aides "recommandées" par les autorités de santé : il n'en existe pas de consommateurs "motivés"... Même à grands renforts de publicité, ces produits ne sont pas adoptés par le fumeurs : ils échouent le plus souvent à cesser de fumer avec, puis culpabilisent et se sentent grugés et démotivés ! Nous mettons au défi les promoteurs de ces pseudo-solutions d'arriver à mobiliser des dizaines de milliers de consommateurs avec des produits inefficaces et trompeurs. La quantité de réponses en trois mois est un signe révélateur de l'efficacité du vaporisateur personnel.
Félicitations aux milliers de vapoteurs individuels qui ont financé les coûts de l'enquête et sa publication, ou qui y ont répondu [6], ainsi qu'à Absolut Vapor, unique sponsor à notre connaissance parmi les fabricants, distributeurs ou syndicats professionnels français.
La nicotine est-elle en soi addictive ? se demande Robert West dans son dernier article de blog [1].
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Savoir si la nicotine est addictive en elle-même a fait l'objet de débat récemment. C'est un des points à prendre en compte dans la façon dont l'e-cigarette devrait être règlementée. La conjecture que la nicotine ne crée pas de dépendance est née d'études récentes montrant que des produits chimiques dans la fumée appelés « inhibiteurs de la monoamine oxydase » pourraient contribuer au potentiel addictif de cigarettes et aussi d'études antérieures montrant que les rats et les souris doivent être soigneusement formés pour les amener à appuyer sur un levier leur procurant de la nicotine alors qu'il est très facile de les amener à appuyer sur un levier pour, disons, de la cocaïne. Les deux critères les plus importants pour savoir si la consommation d'un produit sous une forme particulière est addictive chez l'homme sont de savoir si les utilisateurs
Il existe deux indices qui indiquent que la nicotine, même sans les autres composants de la fumée de cigarette, peut créer une dépendance chez l'homme. Le premier est que les utilisateurs de tabac oral (mâché, prisé ou sucé) éprouvent une envie puissante à consommer et des taux élevés de rechute quand ils essaient d'arrêter. La deuxième est qu'une minorité importante des fumeurs qui utilisent des substituts de nicotine pour arrêter de fumer n’arrivent pas à arrêter d'utiliser ces produits. Ceci est plus fréquent chez les personnes qui ont déjà montré des niveaux élevés de dépendance à la cigarette. Cela dit , il y a des raisons de croire que les cigarettes sont plus addictives que d'autres produits contenant de la nicotine. Ce pourrait être dû à la potentialisation d'autres produits chimiques ou bien parce qu'elles diffusent de la nicotine plus rapidement : la vitesse d'administration de la nicotine pourrait l'expliquer. Les patchs à la nicotine (qui délivrent de la nicotine très lentement ) ont des taux de continuation de l'utilisation faibles tandis que le spray nasal à la nicotine (qui délivre la nicotine beaucoup plus rapidement, quoique pas aussi rapidement comme une cigarette) a des taux très élevés de continuation d'utilisation. Si c'est juste la vitesse d'administration de la nicotine qui rend les cigarettes si addictives, alors ces e-cigarettes qui délivrent de la nicotine dans les poumons (une minorité pour le moment) pourraient en théorie être aussi addictives, parce c'est un mode d'absorption vraiment rapide. Si ce sont les autres produits chimiques dans la fumée de cigarette qui jouent un rôle, alors les cigarettes électroniques seraient moins addictives. À l'heure actuelle nous ne savons pas. Un dernier mot de prudence dans l'interprétation des données provenant d'études sur animal. Il y a une fâcheuse tendance dans certains cas à retenir des résultats et on obtient souvent des résultats différents avec des différentes souches de la même espèce, sans parler de différentes espèces. C'est pourquoi j'ai plus confiance dans les résultats des études à grande échelle chez l'homme. |
Examinons les propos de ce spécialiste britannique influent n’hésitant pas à déclarer à ses intenses et durables liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique :
| Savoir si la nicotine est addictive en elle-même a fait l'objet de débat récemment. C'est un des points à prendre en compte dans la façon dont l'e-cigarette devrait être règlementée. |
Effectivement, toutes les enquêtes menées en France, au Royaume Uni, en Pologne, aux USA etc. ont montré que les jeunes ne devenaient pas “accros” aux cigarettes électroniques. Si de nombreux ados en ont fait l’expérience, le nombre des jeunes non fumeurs qui ont continué est anecdotique. Le vapotage ne rend pas dépendant les personnes n’ayant jamais fumé. De même, ces enquêtes ont montré que les non fumeurs devenus vapoteurs sont en nombre infime ; et encore il conviendrait de s’assurer que leur déclaration de n’avoir jamais fumé est honnête et véridique.
Si la nicotine présente dans les cigarettes électroniques ne rend pas dépendant, alors sa règlementation mérite d’être la plus tolérante possible, dès lors que de nombreux fumeurs arrivent à cesser de fumer grâce au vapotage. Le chiffon rouge rabâché “Pensez aux enfants” n’a aucun fondement à ce jour et on peut penser qu’il n’en aura pas si les liquides ne sont trafiqués spécifiquement dans ce but à l'avenir. La cigarette électronique est un produit d’usage régulier pour fumeurs seulement, comme alternative à leur tabagisme.
| La conjecture que la nicotine ne crée pas de dépendance est née d'études récentes montrant que des produits chimiques dans la fumée appelés « inhibiteurs de la monoamine oxydase » pourraient contribuer au potentiel addictif de cigarettes et aussi d'études antérieures montrant que les rats et les souris doivent être soigneusement formés pour les amener à appuyer sur un levier leur procurant de la nicotine alors qu'il est très facile de les amener à appuyer sur un levier pour, disons, de la cocaïne. |
West commence son questionnement en faisant état des études menées en France par une équipe de chercheurs parisiens, sous la houlette de Jean-Pol Tassin au Collège de France [2, 3]. Le fait que les animaux de laboratoire ne deviennent pas dépendants facilement a été rapporté il y a très longtemps par un autre chercheur français, le Pr Robert Molimard [4] : selon lui, l’addiction à la nicotine est un mythe fabriqué pour justifier les produits pharmaceutiques à base de substitution nicotinique dans l’aide à l’arrêt du tabac. Cette reconnaissance des travaux de pionniers français, validés par d'autres études, est honorable. Il était temps…
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Les deux critères les plus importants pour savoir si la consommation d'un produit sous une forme particulière est addictive chez l'homme sont de savoir si les utilisateurs 1°) rencontrent des envies irrépressibles puissantes et, 2°) souffrent d'un taux élevé de récidive quand ils essaient de s'abstenir. |
Ces critères sont en effet communément admis. Le problème est qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur la définition de la dépendance à un produit, ni sur le terme “Addiction” [5]. Mais acceptons ces critères de jugement, ils peuvent être utiles en pratique.
| Il existe deux indices qui indiquent que la nicotine, même sans les autres composants de la fumée de cigarette, peut créer une dépendance chez l'homme. Le premier est que les utilisateurs de tabac oral (mâché, prisé ou sucé) éprouvent une envie puissante à consommer et des taux élevés de rechute quand ils essaient d'arrêter. |
Oui, effectivement, le tabac oral est fortement addictif. Les marins de Christophe Colomb qui ont amené le tabagisme dans le vieux monde mâchaient le tabac… et en étaient devenus très accros.
Mais il s’agit de tabac, et non de nicotine seule. West nous embarque dans une confusion regrettable entre tabagisme (quelle qu’en soit les modalités) et la consommation de nicotine sans les autres composants du tabac.
| Le deuxième indice est qu'une minorité importante des fumeurs qui utilisent des substituts de nicotine pour arrêter de fumer n’arrivent pas à arrêter d'utiliser ces produits. Ceci est plus fréquent chez les personnes qui ont déjà montré des niveaux élevés de dépendance à la cigarette. |
Effectivement, on estime qu’entre 6 à 15 % des mâcheurs de gommes à la nicotine en deviennent dépendants [6]. Il peut en être donné plusieurs explications complémentaires sans que cela prouve que la nicotine soit responsable.
En premier lieu, il y a l’habitude de mastication, comportement hautement répétitif qui finit par devenir une seconde nature. Habitude et non dépendance.
En second lieu, il nous semble qu’une des raisons pour lesquelles les anciens fumeurs continuent de mastiquer est la crainte d’être fragile face à la menace de rechute sans apport quotidien de nicotine. En réalité, le manque de nicotine ne fait mal nulle part mais comme des experts ont affirmé qu’ils étaient dépendants “à la nicotine”, ils continuent sagement de consommer au grand profit des vendeurs pharmaceutiques, contribuant à la moitié des ventes de substituts en France notamment. Notons que les gommes à la nicotine relèvent du monopole pharmaceutique, on se demande bien pourquoi. Jusqu’à ce qu'après quelques années, le dégout se manifeste, ou des problèmes buccaux ou du système digestif.
Un argument contre celui de West est qu’il existe des anciens fumeurs devenus vapoteurs de longue durée (plus de 5 ans à ce jour) qui ont longuement vapoté sans nicotine. Ils sont certes minoritaires (moins de 5 % dans les enquêtes) mais le phénomène n’est pas exceptionnel. Comment l’expliquer dès lors qu’il n’y a zéro nicotine dans les liquides inhalés ? Il doit exister d’autres explications à ce qui est correct de nommer – aussi – une habitude.
| Cela dit , il y a des raisons de croire que les cigarettes sont plus addictives que d'autres produits contenant de la nicotine. Ce pourrait être dû à la potentialisation d'autres produits chimiques ou bien parce qu'elles diffusent de la nicotine plus rapidement : la vitesse d'administration de la nicotine pourrait l'expliquer. Les patchs à la nicotine (qui délivrent de la nicotine très lentement ) ont des taux de continuation de l'utilisation faibles tandis que le spray nasal à la nicotine (qui délivre la nicotine beaucoup plus rapidement, quoique pas aussi rapidement comme une cigarette) a des taux très élevés de continuation d'utilisation. |
Là encore les propos de West sont plausibles, mais sans fondement. Il y a toute une théorie sur l’influence du délai entre consommation (de drogues) et effets. Les effets des timbres transdermiques sont effectivement dilués dans le temps. Le premier problème c’est que la rapidité de l’arrivée de la nicotine “en quelques secondes” dans le cerveau est contestée [7] : elle est beaucoup plus lente et progressive.
Comment le Pr West explique que les malades à qui l’on administre (passivement) de la morphine ne deviennent pas dépendants comme le sont les junkies ? Pour notre part, nous proposons qu’il ne saurait y avoir de dépendance sans comportement. Il ne s’agit pas de nier l’impact de la nicotine et assimiler fumer du tabac à la dépendance au jeu ou au sexe, mais la façon dont la nicotine est administrée est fondamentale. Sans comportement volontaire, pas d’addiction. Ceci suffit à expliquer la différence entre la continuation de l’usage des sprays et des patchs.
| Si c'est juste la vitesse d'administration de la nicotine qui rend les cigarettes si addictives, alors ces e-cigarettes qui délivrent de la nicotine dans les poumons (une minorité pour le moment) pourraient en théorie être aussi addictives, parce c'est un mode d'absorption vraiment rapide. Si ce sont les autres produits chimiques dans la fumée de cigarette qui jouent un rôle, alors les cigarettes électroniques seraient moins addictives. À l'heure actuelle nous ne savons pas. |
West ne sait pas, pas encore… Il est trop borné par ses œillères biomédicales (et ses intérêts industriels) pour remarquer que les vapoteurs infirment sa théorie. Les néo-vapoteurs non fumeurs ne deviennent pas des consommateurs réguliers, ou de façon anecdotique (après vérification des allégations). Les anciens vapoteurs devenus non fumeurs réduisent leur apport de nicotine, et de façon proportionnelle à l’ancienneté de leur initiation au vapotage [8]. Il semble que la dépendance “à la nicotine” décroisse en général avec le temps, qu’il se manifeste une intolérance croissante à sa consommation. Nous connaissons certes des exceptions à ce qui semble être le cas général des personnes ne fumant plus du tout. Mais nous retrouvons un phénomène : l’organisme humain n’apprécie pas la nicotine à long terme. Ceci peut expliquer l’échec des substitutions à base de timbres transdermiques, qui ne sont pas utilisés dans la durée au grand dam des vendeurs qui cherchent à culpabiliser ces fumeurs en leur reprochant leur manque d’obéissance au traitement qui leur est prescrit. L’usage des patchs au delà de 3 semaines est assez rare et ne suffit de toute façon pas à protéger de la rechute ultérieure en cas d’heureux succès dans la cessation du tabagisme.
West ne sait pas, pas encore… Effectivement on peut se demander si le fait que vapoter soit sans grand risque pour la santé peut autoriser un usage durable. On peut aussi se demander si boire durablement du café ou apprécier les pâtisseries ne devrait pas être interdit, comme tout usage procurant du plaisir avec des risques modérés pour soi et nul pour autrui. C’est une question d’ordre social et moral. Jusqu’à plus ample informé, les risques du vapotage sont comparables à ceux d’autres consommations plaisantes et socialement bien tolérées. Il ne revient pas aux professionnels de santé de dicter la conduite des citoyens et d’aliéner leur liberté sans raison valable. Certains aimeraient bien apparemment.
| Un dernier mot de prudence dans l'interprétation des données provenant d'études sur animal. Il y a une fâcheuse tendance dans certains cas à retenir des résultats et on obtient souvent des résultats différents avec des différentes souches de la même espèce, sans parler de différentes espèces. C'est pourquoi j'ai plus confiance dans les résultats des études à grande échelle chez l'homme. |
Ceci est la “dernière goutte” du papier de West. Que signifie t-il ? Bonnement qu’il sème le doute les résultats de Tassin et de Molimard. Ce doute est malicieux : il vise à protéger une théorie malheureusement condamnée par le développement explosif du vapotage. Ce doute est légitime aussi : il lui revient, ainsi qu’à ses pairs de réfuter scientifiquement leurs conclusions et à inventer la théorie expliquant son succès comme alternative au tabagisme. Il n’est pas certain qu’elle doive grand chose à des modèles bio-médicaux infirmés par la réalité observable et cela implique une profonde remise en cause de ses schémas mentaux. Souhaitons-lui bon courage !
Références
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